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L’Écho d’Alger, 21 janvier 1937

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L’Écho d’Alger
21 janvier 1937


Extrait du journal

Paris, 20 janvier. — On nous accusera, vraisemblablement, de ressasser la même idée, de frapper toujours sur le même clou, qu'y pouvons-nous ? Il est des choses sur lesquelles il faut constamment revenir, à défaut de quoi l'on risque de ne pas être entendu. N' estce point le cas, entre tant d'autres, des conflits sociaux ? Là où le Gouvernement n'a cessé de réclamer l'institution d'une procédure de conciliation et d'arbitrage obligatoires, contre toutes les manœuvres, en dépit de toutes les embûches et grâce à la collaboration des républicains qui, comme le Président du Conseil, avaient compris la nécessité d'en finir avec un désordre chaque jour renouvelé. Le Gouvernement a, aujourd'hui, en main cette procédure et il en use si bien, de façon si efficace, que des conflits menaçant de s'éterniser ont pu être réglés en peu de temps et qu'hier encore on a pu, après seulement deux journées de pourparlers, mettre fin à la grève des abattoirs parisiens....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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