Extrait du journal

Cependant il se résigna en pensant que, le lendemain, l’oncle Wdl, vaincu par la fa tigue d’une mauvaise nuit, serait de plus facile composition. Les postillons, auxquels les voyageurs firent connaître leur étrange détermination de ne pas se séparer de leur voilure con duisirent leurs « bourgeois » à l’autre bout de Paris, sur le cours de Vincennes et les établirent dans une remise que l’oncle Wil| trouva très confortable. Le lendemain, à dix heures du matin, les chevaux étaient attelés, les postillons en selle, et l’oncle Will, gai, pimpant, comme s’il eût passé la meilleure nuit du monde, montait en voilure eu compagnie de Tomray. Il fallait traverser tout Paris pour se ren dre à l’Exposition. Nouveau sujet de joie pour le banquier. Il faisait l’exhibition «le sa voiture et eût donné beaucoup pour lui franchir l’enceinte de la grille de l’avenue de l’Alma devant laquelle elle s’arrêta. Mal heureusement, les réglementa ordonnaient que les seuls moyens de locomotion à l’in térieur de l’enceinte de l’Exposition se raient, même dans le parc, des fauteuils roulants. Au grand regret, l’oncle Will dut donc renoncer à son projet. Une fois entré dans le palais, il alla tout droit à l’exposition anglaise. Là il s’arrêta distinctement devant toutes les vitrines, en poussant devant chacune d’elles les mêmes exclamations admiratives. — Voyez donc, Tommy, disait-il, est-ce en France que l’on fabrique ainsi T — Non, mon oncle, répondait Tommy qui n’en savait rien. Loncle Will poursuivait : — Est-ce que e ces petit» Français > Sâ-...