Extrait du journal

(De notre envoyé spécial) Tours, 3 juin. — Le mariage du duc de Windsor est un fait accompli. Je le sais, mais par ouï-dire, puis que rien n'ayant été changé aux dis positions minutieusement alambiquées pendant des semaines^ sept in formateurs seulement, rédacteurs, photographes, cinéastes, ont été té moins des scènes rituelles de cette union légale, et que je n'étais pas de ces sept favorisés des dieux. Je n'ai donc aujourd'hui qu'à récolter encore les à-côtés d'un événement qui fait grand bruit. Pour, l'action même, comment oserais-je-répéter, mal peut-être, ce que nous a raconté notre unique confrère français témoin du mariaige ? On en lira son compte rendu direct et nu!l lecteur ne s'en plaindra. >■. Prolongeons donc le chapitre des à-côtés, ces 'petits riens qui 'renfor cent la physionomie d'un événement. JSn quittant Tours, ce matin, à ce que les vieux Parisiens appellent en core « la première heure », c'est-àdire un peu avant 9- heures, j'ai re marqué, dès la sortie de la ville, les factionnaires gendarmes qui surveil laient les carrefours ou croisements de routes donnant accès à Monts, puis au domaine de Candé. A vrai dire, c'était peut-être là-des...