Extrait du journal

« Les délits de réunions d'associations rentraient naturellement dans les mesures d’oubli que nous avions à prendre. Il nous a paru évident que les délite de presse, avec l'exception unique dont nous avons donné les motifs, y entraient aussi. Nous ne pouvions pa* n us faire à l’idée qu’on exclurait la presse d’une amnistié11 accordée pour fêter la Révolution de 1789. Pourtant, le gouvernement sc refuse à comprendre dans l’amnistie les réunions, les associations et la presse. La raison qu’il invoque pour cette dernière est que, depuis la dernière loi de liberté, il n’.v a pas de condamnation de presse qui ait un caractère à proprement parler politique. Cette affirmation ne&t pas tout à fait exacte. Ei d'ailleurs, même parmi les condamnations dont on se fait argument, il en est qu'il est essentiel d’enlacer. Ce Sont celles qui dans deux ou trois procès ont frappé des vendeurs et des afficheurs, quelquefois dans des conditions assez singulièrement contradictoires, et sans que l’auteur principal ait été même poursuivi....