Extrait du journal

La période électorale est définitivement ouverte : les murs de Paris commencent à se couvrir d’affiches ; les candidats sont nombreux et divers et la lutte sera sûrement chaude ; néanmoins, il est certain qu’ils espèrent tous arriver à leur idéal, un siège de député à la future chambre; tous espèrent, dis-je, excepté toutefois les candidats nettement socialistes, auxquels il faut certainement du courage pour affronter une lutte aussi inégale. Si les électeurs voyaient clair, le dénouement ne serait pas douteux : les uns ont pour eux, 1 argent,l’instruction, les pro. grammes creux et ronflants cl toute la puissance enfin, les autres n’ont qu’une chose, plus forte que tout cela, il est vrai, la vérité et la f->i. Entre ces deux genres de candidats, il n’y a pas à hésiter; les uns mendient effrontément e siège lucratif du députe, les autres se dévouent et luttent pour la vérité, pour le triomphe de la Révolution; ils feront la lumière par la propagande et revendiqueront hautement les droits <{iie ne veut pas nous accorder la classe possédant0, peut-être les obtiendrontils pacifiquement....