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L’Estafette, 8 avril 1899

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L’Estafette
8 avril 1899


Extrait du journal

On a sans doute encore dans les soucies les cris déchirants qui accueilli fera 1. à Versailles d’abord et à Pons ensuite, la nouveau président de la République. On n’épargna .pas sa personne ; on s'en donna à courroie, cl le lendemain la petite cacophonie recommençait, sans ri me ni raison cette lois, puisque le Président n’avait point paru en public. Les gens de sang froid avaient remarqué que lu police avait, en ces circonstances, complètement bouché ses oreilles ; elle avait laissé le champ libre aux vocifératcuvs, et de méchantes langues allaient .jusqu’à prétendre quelle avait magistralement. houspillé les gens naïfs qui avaient cru devoir protester contre les injures prodiguées au premier magistrat de la République. Bref, on ce écoutait, sous le manteau de la cheminée,que ces manifestations tumultucu: es avaient sinon des organisateurs, au moins des protecteurs très haut placés....
L'Estafette (1876-1914)

À propos

L’Estafette est un quotidien fondé en mai 1876 par Hippolyte de Villemessant, directeur du Figaro, souhaitant produire un journal du soir avec les dernières informations politiques et financières. Mais quelques semaines plus tard, il revend le titre à Léonce Détroyat, qui le fusionne avec le Bon sens et lui donne sa teinte bonapartiste. En 1882, un procès autour de la propriété du journal s’engage entre Détroyat et Albiot, son associé, qui l’emporte finalement et y prononce une ligne éditoriale plus républicaine et opposée au boulangisme.

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