Extrait du journal

Rappelons à ce propos que, vendredi soir, Mme Levina, professeur agrégée au lycée de Cracovie, évadée du bagne dAuschwits, a, pendant deux longues heures, évoqué l'épouvantable existence au « camp de la mort lente » des centaines de milliers d’infortunés (Polonais, Russes, Français, etc...) qui s’y sont succédé : les 17 heures de travail quotidien, pieds nus dans les marécages, la soupe au salpêtre, l'entassement ignoble dans les baraquements dégoûtants et pleins d'ordure, les maladies : typhus, tuberculose, gale, salaria, etc..., l'atroce musique militaire allemande accueillant les cortèges de femmes qui ramènent les cadavres de leurs compagnes tombées à la tâche, les 14 fours crématoires et tes bûchers d’incinération en plein air illuminant sinistrement le camp la nuit, et dont la lourde fumée se rabattait laissant d’horribles traces de suie sur le corps... A Auschwitz, les Allemands ont exterminé un plus grand nombre de victimes qu’à Maïdanek :...