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L’Œuvre, 19 mai 1934

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L’Œuvre
19 mai 1934


Extrait du journal

Les congrès radicaux tiennent plus de la réunion publique. Le vote par mandat y est prévu. On n'y procède jamais, ou presque jamais. Les décisions se prennent « par assis et debout » et, en fait, à mains levées. Quand les « ténors » ont parlé, il arrive fréquemment que l'acclamation précède le vote — et en tienne lieu. On s'empresse d'en conclure qu'à part quelques opposants clairsemés, et d'ailleurs négligeables, le parti est tout entier, unanime, derrière ses chefs, eux-mêmes, par bienveillante hypothèse, unanimes....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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