Extrait du journal

On sait combien il est désagréable pour les privilégiés dont le souffle, au cours du repos nocturne, évoque le zéphyr sinon le murmure des eaux dormantes, d’être réveillés en sursaut par l’onomatopée dont parle l'héroïne de Balzac et qui. selon cette aimable personne, « fait trembler les planchers et les murs ». Grâce à « Plus de ronflements », les dormeurs paisibles ne seront plus dérangés par les dormeurs bruyants. L’appareil, en matière plastique, s’adapte à la bouche du patient et joint ses mâchoires,. Des trous, du diamètre de fous d’épingle, permettent la respiration. Ce qui, soit dit en passant, constitue un acte charitable. Car nul ne demande la mort du pécheur, et moins encore celle du ronfler !...