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La Cocarde, 12 avril 1889

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La Cocarde
12 avril 1889


Extrait du journal

POLTRON MAIS FEROCE M. Rouiller, avocat général, est chargé d’assister ce Q. de Beaurepaire dans son ignoble besogne. M. Rouiller, qui a été décoré en 1885, comme chef du personnel au ministère de la justice, pourrait-il nous dire quels sont les services exceptionnels qu’il a rendus. Est-ce pour sa belle conduite pendant la guerre qu’il porte l’étoile des braves ? M. Jules Rouiller, fils d’un ancien re ceveur de la régie, avait dix-neuf ans en 1870, il voulait être oflicier dans la garde nationale, mais il ne partait jamais. Lors du décret de Gambetta, invitant les. maires à désigner parmi les gardes nationaux les hommes les plus valides pour combler les vides de la garde mo bile, le maire de Saint-Hilaire-du-Harcouet (Manche) inscrivit naturellement le jeune Rouiller en tête de la liste. Juteux heures après, le bouillant Jules...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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