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La Cocarde, 12 janvier 1899

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La Cocarde
12 janvier 1899


Extrait du journal

(suite) Mais il y avait quelqu’un qui, sans avoir reçu d’invitation et sans avoir Jamais connu le mort, s’était glissé furtivement dans le cortège, au moment ou le corbillard partait lentement de la maison traîné par six chevaux riche ment caparaçonnés. Cet inconnu ne pleurait point. Il semblait n’avoir d’autre souci que d’étudier les physionomies de ceux qui l entouraient. Il demanda tout à coup à voix basse a un voisin ; . — Quels sont donc ces deux mes sieurs assis là-bas, au deuxième rang. n"06! sont de la famille ? On les lui nomma. L’inconnu, en qui ton a deviné le docteur, tressaillit. r~ Je l’avais pressenti I se dit-il. Bavait observé certains échanges de clignements d’yeux entre les deuxper-...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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