Extrait du journal

Travaux d’écriture ■Un savant vient de calculer que l'on fuirait écrire en moyenne soixante «mots la minute, ce qui représente,, avec les courbes et tes inflexions, une longueur die 10 mètres,' soit 800 mètres à l'heure. Donc, si vous travailler six heures par jour, votre.main aura couvert 3 600 mètres, soit 1314 kilomètres à la fin de l’année ! Si vous travaillez douze heures par jour, cela fait 2628 kilomètres par an, . 2 628 kilomètres avec une seule main ! Beaucoup de gens n’en font pas autant, de leurs deux pieds. , , i Le chemin de fer poétique ' Le Cambouis, lé mâchefer et la fumée ont inspiré un garde-barrière des chemins d!e fer de l’Etat belge, M. Dominique Delvin. Cet employé modeste, mais attentif, a pu blié un recueil de vers consacré à la poésie du rail. - ' ' .: . Nous en ailerons ce poème., commemorant la visite diu président Failli ères au roi des Belges : te brillant train du président de France Est annoncé de loin par un signal ; Il roule à l'heure aveo un peu d’avance, " Son beau moteur marchant sans aucun mai. Tous les signaux sont -tôt mis au passage Pour cet express qui charme le regard, Car on sait bien qu'il est prudent et sage Que pareil train n’aàt le moindre retard. Voici le train. Monsieur Falllères passe ! Que de Montoia accourus pour tout voir : Pour la machine, une imposante masse, 'Et les wagons qui «luisent d’un beau noir. Le président, chef de la République, Bien installé dans son joli convoi. Pense à la France ainsi qu à. la Belgique, A sa visite à notre aimable roi! Pour-un homme oeeupé, qui rue rime qu’à ses •mèmemte perdus,-c’est un rude effort que d’avoir produit un pareil travail ! L’histoire des journaux Après avoir retracé révolution du jour nalisme jusqu’à l’Empire, M. Edouard Drumoat, dans la Libre Parole, fait la descrip lion suivante de la presse actuelle : « Mais la presse, bientôt, subit encore un avatar. Le journal 4'mformatiqns prend sa place au soleil, et la prend immense, prépondérante. Le journaliste qui ne sait que penser et écrire est supplanté par le reporter, qui sait voir, découvrir des dé tails inédits, entrer partout, interroger cha cun. Les beaux esprits, qui ont lutté pour la liberté de la presse, sont ensevelis dans leur triomphe. » Enfin paraît le journal à un sou, qui est la dernière phase créatrice, la dernière in novation essayée et réussie. Du salon, le journal est arrivé à la rue ; de la rue, main tenant, il parvient aux sentiers les plus reculés des plus humbles villages, « ou la feuille ù un sou pénètre dans la boîte du facteur rural. - ; < » Née en 1631. la presse est partout en 1912 : elle est indispensable comme le pain, elle fait partie de la vie de chacun; elle a renversé tous les obstacles, - et à ceux qui voudraient encore fourbir contre elle des armes usées, elle répond par la parole si souvent citée et toujours à citer, de son...