Extrait du journal

Tous ces haut gradés du Grand-Orient l’ont proclamé : « Nous seuls agissons au grand jour ; il n’y a que les cléricaux qui se cachent et se terrent. » Mais tandis que ces religieux, qu’ils attaquent, pro mènent sans honte leurs robes de bure ou leurs soutanes noires, eux, boutonnent sévèrement leurs redingotes trop étroites surleurscordonsjaunes etleurs triangles. Et M. X. craint très fort qu’on apprenne son affiliation à l’atelier des Cœurs Fidèles; on le prendrait pour un sauteur; si l’on soupçonnait qu’il danse le pas d’Hiram. , Nos églises, sont ouvertes à tous, et c’est à chacun que s’adresse renseigne ment de nos prêtres. Leurs pontifes se cachent, comme ils voilent leur doctrine. Nous ne Connaîtrons ni leurs noms, ni leurs idées; ils se dissimulent pour se rendre à leurs « tenues » et nous refu sent le bulletin de leurs Convents. Le secret s'impose à tous leurs adeptes, et tandis que résonne le maillet du véné rable, les FF.*; font bonne garde autour du sanctuaire pour éloigner les profanes ; les parapluies rituels sont ouverts pour empêcher l’indiscrétion dé pleuvoir sur le temple. Cependant, ils nous traitent d’obscu rantistes, Maintenant comme autrefois, les fils des ténèbres se donnent pour les enfants de lumière; Pour nous prendre nos libertés, fis nous appellent des sec taires; ils se recommandent de la justice lorsqu’ils veulent violer les lois, et c’est lorsqu’ils vont conspirer dans l’ombre et flaire la nuit dans les cœurs qu’ils nous accusent d’obscurantisme. . Mais le bon sens public sait vite re trouver la portée de chaque terme et donner à chacun l’épithète qu’il mérite. M. C....