Extrait du journal

,r II était midi un quart" quand le mou leur remonta chez lui. Lise fit une petite moue. Pourquoi arrivait-il ainsi en re tard ? Les côtelettes avaient desséchées,' un peu plus elles étaient en braise. j 11 mit un baiser dans le cou de Lise, et la paix fut faite. Les discussions entre eux n’étaient jamais plus graves et finis saient toujours par la. Ils en restaient à la phase brillante de la lune de miel. Et comme si les souvenirs remués l’eussent porté à mieux apprécier son tranquille bonheur, il sembla à Théo phile qu’il ne l’avait jamais autant goûté que pendant cette heure trop courte, où assis tout près de sa petite femme, il s’ar rêtait par instant de manger pour lui frôler encore des lèvres les cheveux. i H n’eut plus voulu penser a toutes ces tristesses, à cet « autrefois » surgissant devant lui d’une si étrange façon. Avant de redescendre au travail, tout cela lui revint encore. j — Et ta nouvelle ouvrière, demandat-il, en es-tu satisfaite? Elle me paraît vive, répondit Lise, ie («rois au’elle fera mon affaire. ,...