Extrait du journal

Lisbonne. — Pour protester contre les événements de Sebutal, dans lesquels il y eut deux morts,les ouvriers avaient décidé de faire la grève générale. L’opinion des syndicats ouvriers étaient divisée sur la question et le public s'est montré opposé à la grève et a manifesté eu ce sens dans les rues. Les équipages des chalands qui, de leur côté, voulaient faire grève ont été cernés par la garde républicaine. Dans quelques quartiers, la police a été obligée d’intervenir pour disperser les groupes grévistes. La présence de la police a été applaudie par la foule hostile aux grévistes. Sur divers points, les tramways ont été assaillis. La garde républicaine est intervontte et a obligé les assaillants à abandon ner l’avenue de la Liberté et le faubourg d’Alcanlara. La garde républicaine a reçu des pierres cil dispersant les groupes, sabre au clair. Bue de l’Arsenal les grévistes ont entouré l’automobile qui conduisait le ministre do Vlnlérieiir. Il ne s’est pas produit d’autre incident. Sur divers points de la ville les groupes discutent vivement, ce qui provoque des rixes. De nombreuses arrestations ont été opérées parmi lesquelles celle de tous les chefs des syndicats partisans de la grève. La Crise Italienne Rome. — A la Chambre des députés, les tribunes sont hoiv’ées. M. Luzzalti, entouré de tous les minis tres, annonce que le cabinet a démis sionné. Le roi a réservé sa décision. La séance est ensuite levée. La Chambre s’est ajournée sine iiê. M. Luzzatti et les ministres sont allés en suite au Sénat pour annoncer la démission du cabinet. lie roi consulte Rome. — Le roi a reçu, successivement, dans l’après-midi, les présidents du Sénat et do lu Chambre des députés, puis M. Giulitti. p “ 7” Accident de ballon...