Extrait du journal

Avais-je raison de dire, dans mon dernier article, que l'amiral russe avait beaucoup de c-1 îances contre lui ? Il en 'avait tant qu'il a subi la plus épouvantable défaite que l'Océan ait jamais vue. Cependant, c'était un homme. Il avait accompli un tour de force en amenant de la Baltique aux extrémités de l'Asie une escadre de cuirassés sans rayon d'action étendu et montée par des marins novices liront quelques-uns n'avaient jamais servi Que dans les houssards. Malheureusement, il était seul. Ses lieutenants ne possédaieifi* ni sa science ni son énergie. * Ses équipages étaient découragés à l'a- , van ce. Quant à ses navires, la plupart étaient ce qu'on appelle vulgairement de ■"% vieux sabots JI. Au premier choc de- la flotte japonaise, tout cela devait disparaître. On n'improvise pas une marin©. •jOn ne peut espérer la victoire que lorsque, longtemps à l'avance, on s'est pré-, paré à la guerre....