Extrait du journal

La Dépêche s'est prononcée dans le sens de l'état-major en ce qui touche la question Dreyfus. C'est son droit incontestable. comme c'est le mien d'adopter une opinion contraire. Je reconnais que j'ai eu toute liberté d'exprimer mon sentiment là-dessus... jusqu'au jour où l'on m'a prié de me taire. L'amicale polémique avec notre excellent directeur vient de ce que j'ai fini par trouver fâcheux que ceux de mes corédacteurs qui, eux, avaient ici toute licence, s'en donnassent à cœur-joie contre nous, tandis que i^ms étions mis dans l'impossibilité de repondre. La direction de la Dépêche a compris mon ennui et m'a permis de faire « une fois pour toutes » mes réserves. Je l'en remercie cordialement. Notre ami Hue va plus loin, et, dans son dernier article, il veut bien m'ouvrir encore le droit de réponse, en m'invitant seulement à n'être pas prolixe. - '...