Extrait du journal

Sans^dcute nous sommes loin du temps où les souverains étrangers, dédaigneux d'une France ruinée par l'invasion et la guerre civile, démembrée par la plus désastreuse des paix, s'imaginaient qu'elle ne se relèverait jamais. et désertaient la ville où, sous l'Empire 1 "jturopè venait faire là tête. Tandis que nous donnions l'exemple de la plus extraordinaire vitalité et que nous reprenions peu à peu dans le monde la situation à laquelle nous avions droit, nouant des ollliances, prêtant l'appui de notre crédit à l'étranger, l'exposition de 1889, en attirant à Paris un nombre inusité de visiteurs cosmopolites, nous était une occasion de démontrer que la grande cité était toujours la capitale du monde intellectuel, et que ses écrivains, ses écoles, ses théiitrts, ses concerts, ses musées, ses salons de peinture, donnaient, comme.. autrefois, le la à l'Europe, cependant que la Ville-Lumière était demeurée en même temps il V"Ile-Pia;sir, celle où le temps coulait le plus rapide et le plus joyeux pour les privilèges du sort et les insouciants de l'existence....