PRÉCÉDENT

La Flèche de Paris, 11 août 1939

SUIVANT

URL invalide

La Flèche de Paris
11 août 1939


Extrait du journal

Mais je dois dire que l’outre corne du dilemme, coder, capituler devant le Reich, n’est pas moins aiguë. Non parce que le Reich, de toute évidence, ne s’arriéra pas là: j’ai toujours pensé que la réponse à cet argument est aisée : raison de plus pour choisir comme point d arrêt quelque chose de plus solide que l'affaire de Dantzig. Mais je suis convaincu de ce que lo Pologne et en tout cas l’amitié de la Pologne pour les Puissances occidentales ne survivrait pas à un « lâchage », a un « dégonfla » de ces Puissances après tant d affirmations solennelles. La perte de la Pologne, je I ai dit vingt fois, ce serait l’acceptation de I hégémonie allemande sur ! Europe centrale et orientale, je ne sais combien il y a de Français qui ont, à un moment donné, accepté cette perspective : je sais bien par contre qu il n’y en a pratiquement plus qui osent la formuler. Et peur notre part, la réponse a toujours été et demeure inconditionnellement négative....
La Flèche de Paris (1934-1939)

À propos

La Flèche est un périodique fondé en 1934 par le député radical et futur collaborateur Gaston Bergery. Il y est le directeur politique. Lorsqu’il crée le Parti frontiste avec Georges Izard, également associé au journal, la publication en devient l’organe. L’écrivain Henri Jeanson et l’économiste Françis Delaisi y ont collaboré. À l’image de son directeur, La Flèche se déporte progressivement sur la droite pendant les années 1930. Bien qu’elle soutienne le Front populaire en 1936, elle conserve une distance critique.

En savoir plus
Données de classification
  • dantzig
  • bergson
  • blum
  • hitler
  • de kérillis
  • briand
  • emile ludwig
  • bergery
  • puni
  • ludwig
  • allemagne
  • reich
  • pologne
  • france
  • europe
  • rainville
  • bismarck
  • louvain
  • tchécoslovaquie
  • paris 2
  • union