Extrait du journal

Lire en deuxième page : LA SEMAINE DRAMATIQUE par M. Nozière LE PROBLEME MILITAIRE Les automobilistes Nous avons été à la tête de l’industrie automobile si longtemps avant les autres que l’organisation de l’automobilisme mili taire devrait être sinon parfaite du moins digne d’éloges. J'ai bien peur qu’il n en soit pas ainsi. Tout d'abord, il paraît pou logique de con fier au train des équipages le service de l'automobilisme ; la seule raison valable consiste à dire que le train, étant chargé des transports cri voilures, peut également assurer les transports en camions automo biles. C’est plus un prétexte qu’une raison véritable. Je sais bien que nombre de co chers de la Compagnie des Omnibus con duisent aujourd’hui les autobus sur les li gnes où jadis ils faisaient claquer leur fouet ; mais je crains vraiment que la même méthode appliquée au train des équipages n’ait pas donné de parfaits résultats : les officiers de cette arme n'ont pas cessé de monter à cheval et môme d’être souvent d’excellents cavaliers, peu disposés à de venir aussi des chauffeurs. Ils ont eu beau sc mettre à l’étude avec une conscience que chacun se plaît à reconnaître, ils n’en étaient pas moins mal préparés à ce servi ce, beaucoup moins bien en vérité que les gradés du génie ou des sections d’ou vriers d’artillerie. En admettant que par une spécialisation un peu tardivement opérée le personnel di-...