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La France, 11 juin 1891

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La France
11 juin 1891


Extrait du journal

Le marché de Londres ayant envoyé de très bonnes nouvelles sur la facilité avec laquelle S'cst opérée la liquidation de quinzaine, notre Bourse se hâte de reprendre la marche en Rivant à peine interrompue par un ou deux jours de prudence. La rente a retrouvé quel que vigueur, bien que maintenant les achats du comptant se soient ralentis. 11 est vrai que l’on va détacher le 15 courant un coupon de 75 centimes. Les autres fonds d’Etat participent à la fer meté du cours de nos rentes. L'Italien, bien que complètement délaissé par les porte feuilles français, s’est mis à progresser de 7 1/2 centimes. L’Extérieure espagnole re tourne, paraît-il, en Espagne au prix de 7/s ; c’est la meilleure justification de ce cours. Enfin, le Portugais est en pleine hausse, parce que l’on est sûr d’être payé jusqu’en avril 1892. Les Sociétés de crédit n’ont pu complète ment conserver les hauts cours d’hier. La Banque de Paris et le Crédit Lyonnais ont re culé de 2 50. Par contre, le Crédit Foncier est en bonne reprise et le Crédit Mobilier est ferme à 383 75. Les grandes Compagnies de chemins de fer, qui n’avaient pas souffert de la baisse de la rente, profitent maintenant de la hausse. Les Compagnies étrangères ont été trop rapide ment poussées ; elles reculent un peu, notam ment le Lombard et l’Autrichien ; le Nord de l’Espagne est bien tenu et le Saragosse mani feste une certaine tendance à la hausse. L’obligation de première hypothèque de Linarôs à Alméria reste demandée à cause des conditions avantageuses de prix de ces obli gations dont le cours doit se rapprocher de celui des obligations similaires des autres Compagnies espagnoles. Les ventes pour compte anglais exercent toujours leur influence sur les valeurs de cui vre. C’est ainsi que le Rio-Ttnto revient à 582 et le Tharsis à 163; les statistiques du métal pont cependant très rassurantes....

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

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