Extrait du journal

Je veux dire les Voyages de Fauteur des Lettres Persanes, tirés des archives du Château de la Biède (I) Cet ouvrage, à édition restreinte, est peu connu du public. Sa lecture,qui est fort attrayante, donne eu même temps le dernier coup de pinceau, pour ainsi dire, au portrait moral de l’auteur. Je vais vous faire goûter aujourd'hui quelques pages sur Florence, et à celte occasion, nous nous souviendrons d’un autre voyageur d’importance : ce prési dent de Brosses qui eut assez d’esprit pour ce mesurer, et h son avantage, comme ou sait, avec Voltaire. » x Montesquieu arrive à Florence le 1er décembre 1728, et il inscrit tout de suite sur ses tablettes : Je reçus mille politesses de M. de La B tide, envoyé du Roi, qui y est très considéré, très aimé. » Et puis : u Le Grand Duc entretient environ 3,000 hommes et en pourrait entretenir i ou S avec la dépens qu’il y fait. Il a soixante et quelques mille hommes Je milice, enrôlés sur les rôles faits pour cela Ces 3,000 hommes sont autant de chanoines. Ils ont quatre livournines par mois (ce qui revient à dix huit sols par jour) et, outre cela, ils travaillent et on leur métier. Ce sont des soldats aux gardes, mieux payés. Aussi la plu part sont-ils mis comme des officiers. » Ah ! que ces soldats qui sont autant des (V Voyage® Mon» -=q*.ti«u publiés oar 1» Daiou Aiueii fie Montesquieu. Bordeaux, im primerie Coud ou il hou....