Extrait du journal

pôt du leklcult (1), en s'appropriant, il e». vrai, les perceptions faites à ces divers titres. tandis qu’elles profitaient autrefois à l’émir dos Trarzas. Je ne crois pas cette critique fondée, et je suis de ceux qui pensent qu’il est temps enfin de s'imposer en paya mare comme nous l’avons fait partout ailleurs en Sénégrambie. Il est évident que ce n’est point du jour au lendemain que des réformes de cette importance peuvent être introduites et acceptées en pays mare. Il ne faut pas, d’ailleurs, oublier que nous nous sommes toujours désintéressés de ce qui se passait dans le Trarza; que les traités intervenus avec les chefs saures ne nous per-» mettaient que l’exercice d’un protectorat puriment politique; que le droit de percevoir un impôt sur les traitants, les bûcherons et les caravanes a été, depuis de longues années, reconnu an roi des Trarzas par le gouvernement; que ces perceptions s’opéraient non-seulement en pays mare, mais aux portes du chef-lieu de la colonie française par des agents de l’émir du Trarza accrédités auprès du gouvernement; que tout cet ensemble de faits, de reconnaissance de droits, de consécration de pouvoirs ne peuvent disparaître d’un trait de plume, et encore moins au lendemain d'une guerre qui a désolé ce pays, et que les parties en présence n'ont pas hésité à se déclarer pour s’assurer 16 pouvoir et les avantages qui en découlent....