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La Journée industrielle, 14 décembre 1937

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La Journée industrielle
14 décembre 1937


Extrait du journal

Avec beaucoup de mesure, il nous faut dire que toutes ces flamberez oratoires n’ont nul motif de s’agiter. Le patronat n’a pas plus de droits que quiconque, mais il a les mêmes : une assemblée qui chez d’autres est « le libre exercice des libertés républicaines » n’a pas de raison quand elle est patronale de constituer un « jeu dangereux » : il n’y a pas plus de manoeuvre politique dans des réserves faites sur le contrôle de l'embauche qu’il n’y en a très évidemment lorsque pour obtenir le même contrôle I’ « Humanité » sonne le ralliement du Front populaire. Et surtout s'opposer à ce que des réformes sociales soient exploitées pour préparer la disparition du patronat ne signifie nulle intention pernicieuse à l’égard de ces réformes, mais la volonté, à coup sûr fort résolue, de faire obstacle à ce genre d’opérations....
La Journée industrielle (1918-1940)

À propos

La Journée industrielle, journal financier politique quotidien est un quotidien de la presse industrielle de l’entre-deux-guerres. Fondé par E. Bernard Percy en mars 1918, il va donner le ton en matière d’information industrielle, avec un tirage à plus de 20 000 exemplaires en 1918.

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