Extrait du journal

voici les faits dans toute leur simplicité et ils ne sont pas nouveaux. , Ayant accepté la défense de Paris à la fin de mars 71, j'acceptai ipso facto l'obligation de pourvoir à son ravitaillement. On ne défend pas une place de 2 millions d'habitants sans pourvoir à leur nourriture. Or, Versailles bloquait la moitié de l'enceinte. L'autre était occupée par l'armée allemande. Si celle-ci faisant cause commune avec Versailles, empêchait le ravitaillement, Paris n'avait qu'à se rendre ou à s'ensevelir sous ses décombres fumants. Mais avant d'en arriver là, il fallait savoir à quoi s'en tenir et, pour le savoir, le demander au commandant des forces allemandes, ce que je fis. Celui-ci me répondit que cela dépassait sa compétence et de m'adresser au baron de Holstein, représentant Bismarck en France et jouissant de toute sa confiance....