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La Lanterne, 5 octobre 1890

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La Lanterne
5 octobre 1890


Extrait du journal

Mon Dieu, ce serait être ingrat pour une institution dû l'idée moderne semble -«'être inmmqe, que de ne pas citer, parmi leis bienfaits immédiats du parlementarisme, le nombre de veuves provinciales aimables qu'il fait pendant la durée des sessions. Les éléments statistiques me manquent mais il est certain que ces absences imposées par le plus haut des devoirs civiques n'ont pas dû diminuer la moyenne des cocus départementaux. Il importait d'ailleurs que la minorité intéressante — je recule devant le mot : majorité imposante — des maris trompés fût représentée dans nos chambres. Elle a de sérieux intérêts à y défendre et on l'a bien vu par le succès qu'y a trouvé la loi sui le divorce. J'ajouterai que jusqu'ici cette famille considérable d'électeurs heureux aux jeux de hasard, parmi lesquels celui des élections doit être cité en première ligne, a choisi ses mandataires parmi les gens discrets et bien élevés. Ceuxci figurent au Palais-Bourben — voire à celui du Luxembourg—sans ostentation de mauvais goût; et, tandis qu'un travailleur...

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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