Extrait du journal

Certains attribuent à nos aimables compagnes une énergie et une volonté, dont us nous déclarent, nous autres représentants du sexe soi-disant fort, absolument incapables. Que de fois, n'avons-nous pas entendu, d'ailleurs, une chétive et maigrelette épouse jeter audacieusement à la face de son conjoint. réclamant l'exercice de ses droits conjugaux, ce propos plein d'une insultante pitié : « Ah ! si c'étaient les hommes qui doivent faire les enfants, comme la fin du monde serait vite venue ! » Ces dames ne peuvent à la irérité nous dénier une part de collaboration active, très active même, dans l'œuvre de perpétuation de la race humaine, mais elles soutiennent volontiers, que nous serions tout aussi incapables d'en souffrir les douleurs que nous sommes disposés à en rechercher les plaisirs. Toujours prêts, encore nous contestent-elles ce toujours, à faire naitre les causes, nous fuirions lâchement, disent-elles, devant les effets. Nous déclinerions toute participation à cet acte de la génération qui, pour nos compagnes, commence si bien pour finir si mal, si les rôles devaient être intervertis, et si nous devions à notre tour endurer les douleurs...