Extrait du journal

Et c'est alors que l'Italie se jeta tête baissée dans cette galère qu'on appelle la Triplice, et qu'elle se trouva ainsi coude a coude, dans le même rang, avec son ennemie légendaire, l'Autriche. En inaugurant cette politique de « pifferaro mendiant » elle se vit imposer deux conditions : elle dut : 1° promettre la réconciliation du Quirinal avec le Vatican, Bismarck n'ayant pas alors de plus précieux auxiliaire que le pape ; 2° prendre vis-à-vis de l'Autriche l'engagement de ne plus jamais prétendre aux terres italiennes qu'elle détient sous le joug. Et qu'obtenait-elle, en retour ? Rien que des charges écrasantes....