Extrait du journal
— Non. Par le court exposé de vos amours passagères, antérieures à notre mariage, je dois le reconnaître, je suis prêt à établir le bien-fondé de mon assertion. C'a été une curieuse bucolique, vécue l'espace d'une rose, celle qui vous fit aimer je ne sais plus quel galant homme, mort depuis, je crois, et dont vous avez, aujourd'hui, oublié même le nom. De cette union passagère, un enfant a vu le monde, uu fils, qu'un soir, sans remords, sans trouble et sans honte, vous avez abandonné aux bons ou aux mauvais soins d'une mercenaire. Mais, la nature reprend, quelquefois, ses droits, et, plus tard, longtemps après, trop tard, certaines entrailles maternelles palpitent à nouveau; d'aucunes femmes reviennent au sentiment de la maternité : c'est votre cas. Peine inutile! l'enfant a disparu ! En vain, on le cherche ! Estil mort ou vivant ? C'est le châtiment justifié de la mère coupable au premier jour. Le hasard!. direz-vous? Eh bien! oui! le hasard m'a favorisé, moi, votre mari; j'ai retrouvé les traces de l'enfant, il existe, il est !. Ai-je dit la vérité ?...
À propos
Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.
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