Extrait du journal

« Le rejet du règlement de nos dettes de guerre aboutirait à la faillite de l'Etat, c'est-à-dire à la ruine des braves gens qui, pendant et après la guerre, ont soutenu l'effort financier de l'Etat, tandis que d'autres vendaient des francs pour acheter des livres, des pesetas, des florins. Que cette perspective nk trouble pas -les cœurs racornis dans l'égoïsme, c'est dans l'ordre humain (2). » Il est certain, cependant, que le règlement des dettes est impopulaire. Il est certain, aussi, que les porteurs de livres ou de pesetas peuvent être englobés dans Ille désastre subi par les porteurs de francs : c'est là une affaire de volonté, et c'est aussi une question de volonté que d'empêcher l'étranger de rançonner la patrie. Mais, en effet, il est dans l'ordre qu'il en soit...