Extrait du journal

LES « PAROLES DIAPRÉES » C’est la dernière œuvre de M. Robert de Mon tesquieu que vous chercheriez, je crois, vaine ment dans le commerce, car, tirée à un. nombre restreint d’exemplaires dont chacun est destiné à un ami et porte, imprimé, le nom de cet ami, elle ne se compose que de dédicaces.... Un autre quo M. de Montesquieu eût appelé tout bonnement ce volume : Dédicaces. Mais cet artiste, doublé d’un grand seigneur qui aime à évoquer les grandeurs passées en vers d’un modernisme souvent sybillin, et en. lesquels on retrouve, malgré tout, l’atavique cadence du vieux menuet, semble avoir juré que ses œuvres complètes évoqueraient la palette du peintre. Va donc pour « Paroles diaprées » qui font pen dant aux Hortensias bleus et aux Perles rouges. Mais ce que je veux retenir de cette œuvre, c’est qu’elle est peut-être la première d’un genre littéraire, genre léger, genre de salon si vous voulez, comme furent jadis la ballade qui n'é tait pûs toujours une chose fade, et le menuet Fmù valut parfois mieux qu’un long poème. Et...