Extrait du journal

Les prétendants étaient restes isoles avec de maigres éfats-m«ajors. Léon XIil n’exagère donc pas .quand il parle des services qu’il a rendus à la République : à «sa voix des centaines, dès milliers de Français ont renoncé pendant quelques années à combattre le régime dans son existence, ont- cessé d’être révolutiongants. Mais une grande crise a éclaté à l’occasion de l'affaire Dreyfus. Lia République s’est trouvée menacée, non plus par des prétendants de droit divin ,mais par des conspirateurs militarisâtes : on a cherche et on est parvenu à faire croire à une bonne .partie du peuple français, que le .parti républicain était l'ennemi de l'armée, qu’il (pactisait avec la trahison. Ces calomnies, qui a-t-on vu les propager avec la rage 'lia plus haineuse? Les ralliés. Les sordides moines de la « Croix », ces trafiquants sans pudeur qui vendent des billets de Paradis à d’imbéciles dévots, qui font.ouvertement le commerce des indulgences* soutient îles noms saints en les transformant en marchandises ; ces moines cyniques furent les insulter et les calomniateurs les plus ardents de l’armez dans la crise dreyfusvsfce. On les vit. dans leurs journaux aux exemplaires innombrable*, donner de la voix à côté*des antisémites. Arthur Meyer et Dru mont, des alliées comme Rochefort et du père Du chêne Humbert. Par cette propagande les religieux de la « Croix » dont ce journal riait le bréviaire politique du petit cierge et tues masses dévotes, poussèrent leur clientèle dans l'opposition antirépublicaine. Des ralliés de la veille ils firent des adhérents de la conspiration militarisée....