Extrait du journal

On fit ensuite approcher plusieurs chas (le chas était une machine en forme de galerie couverte) et l’on se mit à entamer les murs pour s’ouvrir un passage. Pendant ce temps,les rideaux et les arbélétriers envoyaient dards et sagettes sur tous ceux qui paraissaient aux créneaux. Les assiégés se défendaient néanmoins avec rage, continuant de jeter à foison des pots de chaux vive, d énormes pierres et des poutres embrasées. Mais l’attaque se poursuivait avec tant de violence et gagnait tellement de terrain que les gouverneurs de la forteresse comprirent enfin l’obligation où ils seraient de se rendre faute de secours. Cette conviction une fois acquise, et sachant bien qu’ils n’auraient point de merci s ils étaient pris par force, ils se consultèrent et crièrent qu’ils étaient prêts à ou....