Extrait du journal

ultimatums, et les ambassadeurs de l’Angleterre, uc > l’Allemagne, de l’Autriche et de l’Italie se sont hâtés de quitter Athènes, tandis que la (lotte internatio nale prend ses mesures pour empêcher toute action navale de la part de la Grèce et que les Turcs concentrent des forces imposantes sur la frontière. Dans cette situation, la Grèce a dû se re mettre sur la défensive et le pays tout entier, sans disctinction de partis, s’est rallié au ministère Delyanni, non plus pour une oflensive, mais pour la sauvegarde de son honneur et peut-être de son in dépendance. t Si les hostilités s’engagent, ce dont nous voulons douter jusqu’à la dernière heure, la responsabilité, responsabilité terrible, en retombera tout entière sur les quatre puissances que nous venons de nom mer et qui mettent en question l’existence d’une nation civilisée pour une simple question d’amourpropre. Livrer la Grèce à la répression de la Tur quie, enj la privant, par le blocus, d’un de ses meilleurs moyens de défense,serait un acte odieux et barbare; ce serait l’abandon des traditions et des principes de la diplomatie européenne ; ce serait l'écrasement du faible par la coalition des forts, et l'histoire jugerait un tel événement avec d’autant plus de sévérité qu’il contrasterait davantage avec l'excessive bienveillance dont on a fait preuve à l’égard des Bulgares et des Serbes....