Extrait du journal

Olympe entraîna le baron dans la cham bre où elle se trouvait au moment où il avait sonné. C était très luxueux et disposé à la mode anglaise, à la fois salle de bains et cabi net de toilette. — Tu va» sortir ? demanda-t-il. — Tout à l'heure. — L’homme est prêt ? — Oui. — Tu as un rendez-vous avec lui? — A huit heures et demie... — Où ça ? — Sur le refuge de l'Opéra. Elle ne disait pas tout à fait la vérité. Le baron n’insista pas. Il demanda seulement : — Tu es sûre de lui ? — J’en réponds eur ma tête. — Bon ! Il ajouta quelques mots à voix basse. Elle répondit vivement : — Oui, oui, sois tranquille. Il »e disposa à sortir. — Il ne faut pas faire attendre ce Ber nard Chavaroux, dit-il avec son rire sar castique et cruel. — Tu as raison. — A bientôt donc I — A bientôt. Il mit son chapeau sur sa tête, prit sa canne et ee dirigea vers la porte. Mais, à ce moment, elle courut à lui, posa ses deux mains, de très belle» mains, très soignées, à la peau d'une blancheur mate, aux ongles roses et poli», sur lea épaules de son amant et lui demanda en le fixant dans les yeux : — Alors, c’est indispensable T — Oui. — Cependant!... C'est Jouer gro* Jeu... — Il le faut !... — Pourquoi?..,. -Jeté Val déjà dit., ’ — Répète !... •» Cet homme tonnait mon iiereir t...