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La Petite Gironde, 23 novembre 1921

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La Petite Gironde
23 novembre 1921


Extrait du journal

(Photo Roi d’une improvisation au lieu de subir une récitation ou une lecture. Mais, si nécessaire qu’il soit pour la France de ne pas désarmer actuelle ment, le. fait de rester armée ne peut vraiment pas passer pour une satisfac tion suffisante. C’est un sacrifice pour ceux qui sont soldats, et. c’est pour l’ensemble du pays une occasion de lourdes dépenses. Si nos alliés et as sociés < reconnaissent que nos arme ments sont indispensables (et indis pensables pour leur propre sécurité non moins que pour la nôtre), ils ont aussi le devoir de nous ménager en tant que nous sommes leurs débiteurs et de nous aider à recouvrer ce que l’Allemagne nous doit. Je regrette un peu, je l’avoue, que les délibérations de Washington ne fassent réaliser au cun progrès sur ces deux points-là. Car enfin tout peuple est comme le bonhomme de Molière : Il vit de bonne soupe et non de beau langage. *•...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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