Extrait du journal

Les Courses de Taureaux à Paris. La délégation du Parlement et de la presse chargée de demander au ministre • le l’intérieur la permission de donner une course .le taureaux telle qu’on en voit en Espagne s’est présentée hier soir place He.au va u. c’est M. Arthur Meyer qui avait été prié par ses collègues d’exposer la mission des délégués. Il a fait valoir et les besoins des sinistrés de la Martinique et la nécessité de réaliser une très forte somme, par con séquent de recourir aux plus puissantes attractions: « par malheur, a répondu M. Constuns, vous me demandez de vous autoriser a donner au bénéfice des sinistres la seule chose, que. je n’ai pas le droit de permettre. La loi est formellc. ruie » tordit la mort des .in e vaux et des taureaux. Je ne saurais l'enfreindre. Quand on m a demande il y a deux ans la permission de construire une. plaza, les temps étaient tout differents. On allait, en ouvrant 1 Exposilinn, montrer a la foule les cotés caractéristiques de chaque nation, .l’ai donné l’autorisation sous la réserve que m’imposait la loi Grammont. On devait ouvrir en mai et on n’a été prêt qu’en juillet. J’ai du tenir compte celte année des sommes dépensées l'an dernier, et j'ai donné, afin de permettre de les récupérer, une seconde autorisation. Mais on en a déjà outrepasse ses limites. Ainsi, tonies les piques et banderilles n’ont point les dimensions im posées, et puis, dernièrement, un a tue un cheval. La Société protectrice des animaux voulait faire un procès. Soyez sur que je ne renouvellerai pios l’autorisation nécessaire. Je veux toutefois vous montrer que je suis abso lument favorable à votre œuvre, dont je souhaite le plein succès. Domandez-moi ce que vous voudrez, sur le terrain siricleiœuit legal, jaurai le plus grand plaisir à vous r accorder. »...