Extrait du journal

A LA GLOIRE DE COCOTTE. Il est cocher de fiacre et a l’habitude, presl que chaque jour, de venir relayer rue GayLussac. Voici plus de vingt ans qu'il appartient à la Compagnie générale des Voitures; c'est un excellent serviteur. Il emploie les loisirs que sa profession lui laisse à composer des vers. L'autre jour il vou lut bien nous en communiquer quelques-uns, tirés d'un enhier qu il intitule gravement : De mon siège ’ Les voici dans leur intégrité : A MON VIEUX CHEVAL Joli petit cheval qui depuis vingt années Me conduit sans soupir à travers tout Parts, Je suis fier aujourd’hui, par ces jours refleuris, De venir le chanter mes tristesses passées. Tu fus un bon ami. un vaillant serviteur, lu montas sans sxufiiler la côte par trop rude. Jamais tu n'as gémi de ta décrépitude. Tu fus vaillant et doux, c’est tout à ton honneur. Puisque l’auto-taxi veut détrôner le fiacre, Viens avec moi mourir dans un très noble oubli. Modestement tous deux nous avons bien servi Nous nous moquons de la gloire qu'on nous con sacre. Admirez cette douce philosophie! vvww MOT DE LA FIN. Sait-on comment les hospitalisés de Bougival appellent la maison du boulevard Lannes où ils étaient si bien traités : — Le Maxim’s de la Rochefoucauld»...