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La Petite République, 2 août 1919

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La Petite République
2 août 1919


Extrait du journal

routes ; la fumée monte de partout, l’air est enrouante ; tous les villages retentis sent du bruit des explosions ; ce sont les cartouches de dynamite qui achèvent leur œuvre... Pauvre diable d’habitant, cherche maintenant ta maison ! » Il faut savoir gré à M. Marguillier d’avoir colligé tous ces aveux, qui vien nent corroborer iéloquence des chiffres : à Dinant, plus de t5oo civils fusillés, dont 73 femmes et 39 enfants âgés de moins de douze ans, 1200 maisons détruites; à Louvain, 200 civils fusillés, et la ville incendiée; à Ypres, la destruction de ce que notre grand Michelet décrivait ain si : « La place d’Ypres, avec d’autres éléments et sous des cieux plus austères, mérite d'être aussi précieuse au monde, aussi sacrée et aussi intangible que la place Saint-Marc de Venise, la Seigneurerie de Florence ou la place du Dôme...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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