Extrait du journal

LA SÉANCE PO MATIN La Chambre, dans sa séance d’hier ma tin, a continué la discussion de la loi por tant fixation do la législation sur les ,loyers. Après intervention de MM. Hector Moli nié et Bellet, M. Levasseur estime que c’est à tort qu’on a fait la critique, de la loi du 9 mars 1918. L’orateur est persuadé que celle-ci a été bienfaisante. Personne n’ose péoposer ouvertement le retour au droit commun. Quant au projet du gouvernement, ajoute M. Levasseur, il ne mérite pas les critiques amères de M. le président de la Commis sion. 11 posait au moins des principes nets, sur lesquels on pouvait discuter. U n’en est pas de môme du projet de la Commission. (Très bien ! Très bien !) Il est impossible de diminuer les proro gations acquises par la loi. On ne peut ensuite priver de ces avan tages les locataires ayant loué depuis le 24 octobre 1919. L’orateur, examinant le contre-projet qu’il a déposé, expose qu’il comporte d’abord l’ex tension des prorogations. M. Levasseur, en terminant, expose qu’une nouvelle prorogation de cinq ans s’ajoutera aux prorogations actuelles. Ce délai est nécessaire pour permettre les cons tructions nouvelles. La suite du débat, après l'exposé de M. Levasseur, est renvoyée à la séance de l’après-midi. Une parodie de justice L’assassin des Prisonniers recevra l’absolution...