Extrait du journal

lies Transports tu en commun a A QUAND LES MÉTROS DE DOIT ? Le Comité consultatif des transports en commun qui vient de sc réunir à l’Hôtel de Ville a pris d’heureuses décisions en vue d’améliorer les services actuels. C’est ainsi que de nouvelles lignes de tramways seraient créées, l’une entre SaintSu.1 pice et la Porte de Saint-Cloud, 1 autre qui relierait, par l’Etoile, Mon t par nasse à Courbevoie. En outre, plusieurs lignes d’autobus se raient sensiblement prolongées, notamment celle de l’Hôtel de Ville-Porte Maillot qui, désormais, aurait son nouveau terminus à la mairie de Neuilly. Voilà qui est bien et mérite des félicita tions, mais pourquoi borner la réforme et les améliorations aux seuls tramways et autobus? Ne saurait-on s’occuper également du Métro ? Voici des mois, sinon des années, que l’on nous a promis une augmentation du nombre des rames et du nombre de leurs voitures. Pour cette dernière modification on avait même proposé, faute de pouvoir agrandir les quais des stations, d’installer à leurs abords, sous le tunnel même, des passerelles permettant d’accéder à la voi ture supplémentaire. Que sont devenus tous ces beaux projets ? Et, puisque nous parlons du Métro, pour quoi n’a-t-on pas depuis longtemps créé des trains de nuit passant, je suppose, toutes les demi-heures? N’est-il pas inadmissible que dans une ville comme Paris qui oempte des dizaines de milliers de travailleurs nocturnes, jour nalistes. typographes, acteurs, garçons de café et de restaurant, chasseurs, employés des P. T. T. ou de chemins de fer, on ne se soit pas encore occupé de leur procurer des moyens de transports qui leur permettent de rejoindre leur domicile sans surcroît de fatigue et sans se laisser rançonner par les odieux chauffeurs de taxis ? Un premier pas. bien timide encore, vient d’être fait dans ce sens et l’en a décidé la création d’un service spécial d’autobus qui fonctionnera de une heure à cinq heures du matin. Mais cela est insuffisant encore et il est de toute nécessité que le Métro qui n’a plus pour excuse la si commode « crise de charbon » qui fut si longtemps sa « tarte à la crème » daigne enfin suivre l’exemple qui lui est donné- — T. L. R. i es» - ■■■ ■■ — — «ÉCHOS»...