Extrait du journal

siècle et réunira dans la capitale de la France les représentants, officiels ou non, du commerce et de l'industrie de l'étranger, aura ceci de bon qu'elle maintiendra à notre pays une supré matie qu'on lui a toujours reconnue, mais que les nations voisines souhaite raient fort de lui enlever. Laissons de côté les clichés officiels ; ces fêtes, toutes banales qu'elles soient, ces «grandes assises delà civilisation», quelque peu productives qu'elles pa raissent, exaltent l'âme du peuple, qui aime à synthétiser sa force et sa vie dans un beau défilé militaire, dans une exposition bien ordonnée. Il n'y a pas que les peuples de la décadence qui réclament le pane m et circenses. Tou tes les foules, toutes les nations ai ment, après le substantiel, jouir aussi du superflu. L'Exposition est donc un mal nécessaire. Seulement, les Pari siens ont le droit de prendre leurs pré cautions pour en souffrir le moins possible. LÉON BAILBY....