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La Presse, 13 octobre 1926

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La Presse
13 octobre 1926


Extrait du journal

Henri Mordacq a exercé pendant cinq Sans le pouvoir suprême au trentième corps d'armée, et les premières lignes de sa préface nous renseignent sur sa mentalité : « J'avais renoncé, dit-il, à mon- commandement, parce que j'étais écoeuré — il n'y a pas d'autre expression -— de la politique incohérente et. surtout néfaste que nous n'avions cessé de pratiquer sur les bords du Rhin, depuis l'application du traité de paix. Tantôt, en effet, c'était la politique « des coups d'épingle « avec menaces îrop rarement suivies de sanctions, tantôt une politique de faiblesse et même ■de veulerie, qui de vainqueurs, faisait de nous des vaincus. » En racontant ce (qu'il a vu, le général Mordacq entend prouver qu'on aurait tort de garder la moindre illusion sur la mentalité du peuple allemand. C'est naturellement iun-e opinion qui lui est personnelle et jqu'on peut discuter. Un chef militaire lest habitué à voir les événements et les sentiments sous un angle spécial et un autre observateur peut avoir des opinions différentes. Même s'il avait raison, ne pourrait-on pas essayer de faire triompher la thèse idéaliste et espérer (qu'on finira par convaincre l'âme allemande de l'excellence de cette «marche en avant vers une paix plus décisive ?...

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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