Extrait du journal

L'idée est excellente. Notre grande artère boulevardière est tellement encombrée entre dix heures du matin et l'heure du dîner que les plus intrépides piétons s'y risquent à contre-coeur. Pour leur laisser un peu de répit, les gardions rte la paix, assureurs du transport ,humain, multiplient les arrêts et permet lent de rapides passages, en immobilisant des files de voitures qui s'accumulent et trépident. Le résultat n'est pas merveilleux. Les gens pressés se faufilent entre les autobus et les taxis et vont, d'une rive à l'autre au risque d être éclopé en chemin. On peut reprendre la vieille formule et dire qu'ils ont numéroté leurs abatis. La plupart se retrouvent au complet, mais pas tous, et, grâce à une compression qui immobilise les voitures pendant une moitié de leur trajet de parcours. (Test un système primitif, indigne ûe notre grand Paris, et que corrigeront les passages souterrains dont les places sont tout indiquées : devant l'Ambigu, la Porte-StMartin, la Porte-Saint-Denis, le Faubourg-Montmartre, la rue de Richelieu, le métro Opéra, la rue Scribe et le carrefour de la Madeleine....