Extrait du journal

C’est pourquoi je propose aux trois cents savants missionnaires de tenir un nouveau congrès, à Paris, cette fois. Ils ne s’occuperaient plus des sorciers noirs, mais des sorciers blancs. Je leur fournirais, s’il en était besoin, une documentation facile et abondante. Pour se la procurer, d’ailleurs, il leur suffirait d’acheter des journaux et des revues, dans n’importe lequel des kiosques que contrôle notre police municipale. Car, malgré le règne du Front populaire, l’industrie parisienne et française de la sorcellerie est toujours prospère et ne souffre point de la crise. Nos « Muloi » et nos « Val vi » gagnent des millions uniqueutent en exploitant cette intarissable mine d’or qu’est la sottise des hommes civilisés....