Extrait du journal

Que les présidents du Sénat et de la Chambre des députés soient appelés par le chef de l’Etat pour lui donner des précisions, des impressions sur les débats qui ont ouvert la vacance ministérielle, rien de plus juste. Ils ont, l’un et l’autre, l’expérience ; à eux aboutissent les effets des réflexes Je l’assemblée : ils ont la sensibilité qui perçoit les états d’à profonds de celle-ci, car la juger sur les manifestations oratoires, ou sur les interruptions serait se tromper lourdement : les voix qui s’élèvent ne sont pas toujours celles des parlementaires qui pensent et comptent. Et pour cinquante députés qui parlent ou crient, il y en a 500 qui se taisent, mais qui n’en sont pas moins vigilants et soucieux de progrès....