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La République française, 2 novembre 1872

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La République française
2 novembre 1872


Extrait du journal

Londres, 31 octobre. Le Times publie des avis du Brésil, d'après lesquels les divergences existant entre ce pays et la République argentine sont terminées. Les relations diplomatiques ont repris leur cours. Les négociations commencées à Buenos-A yres ont été reprises sur les bases suivantes : le traité entre la République argentine et le Paraguay concernant les dépenses de la guerre, et la question de frontière sera soumis à un arbitrage. Londres, 31 octobre. t e rapport déjà mentionné de la Chambre de commerce de Manchester sur l’entrevue du 23 octobre avec le comte de Granville porte que le noble lord a déclaré que le gouvernement, dans les négociations avec la France, avait été guidé par les faits et les idées que voici : M. Cobden avait le ferme espoir que son traité servirait les intérêts mutuels des deux pays et resserrerait les bonnes relations entre eux. Cette attente s’est tellement réalisée que met tre soudainement fin à ces relations serait peu désirable, et surtout peu convenable dans les conditions actuelles de la politique française. Eu outre, M. Tliiers a fait tant de concessions importantes que, vu l'adhésion d’un grand nombre de chambres de commerce influentes de l’Angleterre, le gouvernement s’est décidé à donner son approbation au traité, tant à cause des motifs de politique générale que dans l’intérêt du commerce. Londres, 31 octobre. Dans une première entrevue entre M. Ken nedy, commissaire du gouvernement et la dé putation de la chambre de commerce de Man chester, la députation s’est plainte que le traité était trop favorable à la France, et que les arti cles anglais qui pourraient faire concurrence aux français étaient bien lourdement imposés. M. Kennedy a promis de transmettre ces ob servations. La députation a eu ensuite une entrevue, le 23 octobre, avec lord Granville, lequel a dé claré que M. Thiers, ayant fait de nombreuses concessions, le gouvernement a cru devoir traiter dans l’intérêt du commerce. Le tarif de 1860 reste sans changement. La toi de 1866, relative à la navigation, est abro-...

À propos

Face à une gauche qui ne parvient pas à contenir ses partisans, Léon Gambetta entend rassembler une majorité de républicains autour d’un nouveau quotidien, organe de l’Union Républicaine : La République française. Grand journal à 15 centimes, il consacre une part importante de son contenu aux nouvelles de province et joue un rôle considérable dans la victoire des républicains contre les conservateurs. La mort de Gambetta provoque de facto un infléchissement de la publication qui s’éteint lentement jusqu’en 1931.

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