Extrait du journal

’ ses alliés de 1871 , se lever contre lui et s'associer aux protestations de M. le duc de la Rochefoucauld et des royalistes indignés. L’Assemblée s’est sé parée en deux partis : d’un côté, tous les républicains de toutes les nuances, toutes les fractions de la gauche ; de l’autre cô té, toute la droite et le centre droit, c'està-dire la majorité parlementaire, qui pré tend résister aux verdicts de la majorité « véritable », de la majorité du pays, au nom de laquelle M. le président venait de parler. Ce résultat paraît avoir surpris cer taines personnes, qui connaissent peu la violence des passions réactionnaires. Elles voudraient l’expliquer par une sorte de surprise, par un incident d’au dience, comme on dit au palais. Les ré publicains de la Chambre, les radicaux surtout, disent ces personnes clairvoyan tes, ont obéi à une loi qu’ils s’étalent faite avant la séance. Ils étaient décidés à tout applaudir, à ne point comprendre les déclarations conservatrices de M. Thiers, à n'accueillir

À propos

Face à une gauche qui ne parvient pas à contenir ses partisans, Léon Gambetta entend rassembler une majorité de républicains autour d’un nouveau quotidien, organe de l’Union Républicaine : La République française. Grand journal à 15 centimes, il consacre une part importante de son contenu aux nouvelles de province et joue un rôle considérable dans la victoire des républicains contre les conservateurs. La mort de Gambetta provoque de facto un infléchissement de la publication qui s’éteint lentement jusqu’en 1931.

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