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La République française, 18 novembre 1872

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La République française
18 novembre 1872


Extrait du journal

M. Giron a répondu. 11 a déclaré qu’il était socialiste en matière financière. M. Sardoal a demandé à M. Echegaray, ministre des tra vaux publics, s’il acceptait" la déclaration de M. Giron, parce qu’alors, lui et ses amis se déclareraient en dissidence. M. Ramos a appuyé M. Giron et a dit que les questions économiques ne pouvaient pas di viser les partis. Il a ajouté que M. Echegaray ne devait pas répondre. L’opposition a demandé la continuation des débats. Le vote de la Chambre consultée s’est trouvé douteux. Tumulte. La séance a été levée. Berlin, 15 novembre. Les journaux du soir déclarent que toutes les inquiétudes concernant la santé du prince de Bismarck sont dissipées. La Gazette de La Bourse, parlant de la séance tenue aujourd’hui par la commission de la Banque de Prusse, dit que les renseignements fournis par la direction, touchant la situation de la Banque, sont on ne peut plus satisfai sants, vu que les billets sont garantis par un dépôt métallique, supérieur de 51 millions de thalers au chiffre fixe par les statuts, et qu’une somme considérable a, de plus, été versée au jourd'hui à la Banque. Il n’est donc pas question pour le moment d’élever le taux de l’escompte. La Société du commerce maritime (Seehandlung) continue de garder les dépôts qui lui ont été faits à de très bonnes conditions et à un taux aussi bas que possible. Berlin, 16 novembre. Le ministre de l’intérieur a présenté aujour d’hui à la Chambre des députés le nouveau projet de réorganisation des cercles. Il a fait ressortir les cinq points déjà connus sur les quels le gouvernement désire une modification des résolutions précédemment adoptées. 11 a exprimé l’espoir que la Chambre des députés tomberait parfaitement d’accord sur tous les points avec le gouvernement, pour la solution de cette rétorme importante. La première lecture du projet de loi aura lieu mercredi....

À propos

Face à une gauche qui ne parvient pas à contenir ses partisans, Léon Gambetta entend rassembler une majorité de républicains autour d’un nouveau quotidien, organe de l’Union Républicaine : La République française. Grand journal à 15 centimes, il consacre une part importante de son contenu aux nouvelles de province et joue un rôle considérable dans la victoire des républicains contre les conservateurs. La mort de Gambetta provoque de facto un infléchissement de la publication qui s’éteint lentement jusqu’en 1931.

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