Extrait du journal

<( La vérité parlementaire, écrit-il, M. Doumcrgue l’avait comprise en s’adressant d’abord à nos amis radicaux. La vérité, c’est que pour faire une politique de gauche il fallait que le groupe radical réussît a grouper une coalition dont l’appoint essentiel ne pouvait lui venir que du groupe socialiste Celui-ci se refusant, que pouvaient les radicaux ? Par eux-mêmes, plus grand’chose. Au tant dire rien du tout. On a cru que l.i rombina’son Didier était morte des exigences de M. Briand. On a cru que la combinaison Clémente! était morte de? exigences de M. Daladier. Au fond la réalité est tout autre. Réduits à leurs seuls effectifs, qu’auraient pu les radicaux ? Pour M. Daladier, le concours socialiste n eût été qu’aléatoire. Pour M. CJémentel. c eût été p>s. Ces deux combinaisons sont morts parce qu’elles n’étaient pas viables. Elles sont mortes de l’inévitable précarité d’un gouvernement saï< contreforts. Le malheur est qu’avec leur tactique d’isolement qui ressemble à de T égoïsme, les socialistes auront fait perdre à leurs électeurs et aux nôtres le bénéfice d’une législature qui aurait pu nous apporter toutes les réalisations du pouvoir et qui ne nous laisse plus que les espoirs incertains de l’opposition C’est donc aux socialiste» qu’i| appartient de dégager la leçon cV celte crise, et la consolation oui nous reste. r’e«f nii’eh finirons* mr «"honorer en re (connaissant leur erreur. »...